La Sentinelle des maudits de Michael Winner

29 Janvier 2013 , Rédigé par Kam Oliver Publié dans #film horreur

La Sentinelle des Maudits est l’un des ces films les plus oubliés du cinéma d’horreur. Ce film réalisé en 1977 par le non moins connu Michael Winner qui est un habitué du cinéma américain ( Un justicier dans la ville , Le corrupteur, Scorpio ) et qui avait déjà frappé les esprits en provoquant une véritable polémique. En effet les détracteurs condamnaient la morale douteuse de ce type de film de vengeance que l‘on appelle les « vigilante« où le héros applique une Loi du talion implacable. Ainsi donc après avoir choqué l’Amérique avec son Justicier dans la ville avec le grand Charles Bronson , Michael Winner réalise ce film qui suit le chemin tracé par la mouvance de films démoniaques qui avait le vent en poupe depuis la sortie de Rosemary’s Baby de Roman Polanski en 1968 ou encore du non moins célèbre L’exorciste de William Friedkin en 1973. Ainsi donc la Sentinelle de maudits nous narre l’histoire d’une jeune mannequin qui après avoir louer un appartement dans un bâtiment est attaquée par des visions démoniaques. Le casting du film est prestigieux vous pourrez reconnaître des gueules du cinéma bien connu comme Christopher Walken, Eli Wallach ou encore Tom Berenger. Si vous avez aimé Rosemary’s Baby et L’exorciste ou encore la Malédiction vous ne serez pas du tout déçu par ce film dont le final est tout simplement magnifique pour ma part avec cette espèce de cirque d’être difformes et démoniaques sorties tout droit des portes de l’Enfer. On peut rapprocher ce final avec cette foule de monstres hideux avec le film célèbre « Freaks, la monstrueuse parade » de Tod Browning en 1932 qui nous décrivait la vie des « monstres » du cirque. Ce film est un vrai bijou à découvrir, à voir et à revoir tant pour sa maîtrise technique que pour son intensité lors des scènes horrifiques. La scène du flash back quand l’héroïne se remémore un moment traumatisant de sa jeunesse est tout simplement magnifique et tourner avec génie par Winner. Bon film !

Kam O.