film de genre
Drive ou le polar par excellence !
Voilà comme promis juste en dessous voici le film original The Driver 1978 de Walter Hill.
L'une des plus belle séquences en voiture du cinéma !
Les plus grands péplums du cinéma
Etant un passionné d'histoire je vous présente une petite compilation des plus grands péplums de l'histoire du cinéma. Le péplum est un film historique à grand budget qui retracent les grands moments de l'histoire de l'humanité durant la période antique. Les productions américaines et italiennes ont dominé ce genre entre les années 50 et 60 avec bien sûr un budget différent pour les deux pays cependant ils ont crée des classiques du genre du film à grand spectacle. Beaucoup d'entre nous considèrent ces films comme presque ridicules aujourd'hui mais ceux ci oublient comment à l'époque sans les moyens technologiques que nous possédons aujourd'hui des réalisateurs parvenaient à retranscrie à l'écran une époque aussi éloignée que l'antiquité. Les moyens financiers et humains de l'époque étaient énormes , imaginez un peu la direction des nombreux figurants qui parfois atteignent le millier de personnes ou encore la direction artistique pour la réalisation des costumes pour chaques personnes participant au film. Rien à voir avec nos films bourrés d'effects spéciaux numériques où la facilité est de mise. Ainsi je vous propose les plus grands classiques du cinéma "péplum" avec leurs trailers bien évidemment!
Kam O.
Cleopatre le film le plus cher de toute l'histoire du cinéma avant Spider Man 3. Un classique du genre avec Elisabeth Taylor , Richard Burton et Rex Harrison . D'une durée totale de quatre heures ce film est un monument à voir.
Spartacus finalisé par le grand Stanley Kubrick et avec un casting impressionnant : Kirk Douglas ou encore Peter Ustinov.
Film culte par excellence, véritable chef d'oeuvre ! Réalisé par William Wyler et en star avec Charlton Heston. La scène de la course de chars est définitivement culte !
Le meilleur film de tous les temps sur la vie du Christ. D'une durée de six heures pour les fans avertis.
Critique de Keoma de Enzo G. Castellari
Je tiens absolument à vous présenter ce film époustouflant pour les amateurs de westerns italiens. Keoma pour moi est l'exemple type du western italien maitrisé par une main de fer par le réalisateur déjà très prolifique qui n'est autre que Enzo Girolami Castellari. Ce western sorti très tardivement pour l'époque en 1976 est considéré comme le dernier des grands westerns "spaghetti" de l'époque ayant pour acteur la star confirmé des westerns spaghetti l'acteur aux yeux bleus azur Franco Nero. On peut y voir également un acteur américain noir très connu dans les films italiens l'acteur Woody Strode.
Keoma est l'histoire d'un métisse indien qui après la guerre de sécession retourne dans son pays natal qui est dévasté par la peste et terrorisé par une bande de bandits dont le chef se nomme Caldwell. Keoma ainsi devra affronter sont passé à travers ses frères adoptifs qui par avidité travaillent pour le compte du fameux Caldwell tandis que son vieux père le grand Shannon l'accompagnera dans un dernier combat . La confrontation est inéluctable et tout finira dans le sang.
Si vous avez aimé Django de Sergio Corbucci , si vous avez aimé California de Michele Lupo vous allez adorer Keoma de Enzo G. Castellari. Tous les éléments traditionels des westerns italiens : le sadisme , la violence graphique , le racisme , la noirceur des personnages, les villes fantômes. Ce western est un pure bijou dont l'aspect tragique est annoncé dès les premiers plans avec cette femme qui annonce à Keoma la fin tragique qui l'attends si il poursuit sa soif de vengeance. Le film est presque une tragédie grecque où Keoma serait prisonnier de son destin funeste, cette vieille femme qui apparait tout au long du film comme une voyante prévenant de l'arrivée de la mort. Le style de Castellari amplifie la beauté de cette histoire : les nombreux ralentis durant les fusillades qui marquent la patte de Enzo sur ce film ( tout comme le réalisateur oublié Sam peckinpah ), une violence graphique présente avec des belles pertes de sang. Aussi le réalisateur a une technique incroyable d'insérer les nombreux flash back dans la narration de l'histoire tandis que la plupart des flash back au cinéma sont traditionnellement bien séparé dans la narration lui arrive a inséré le flash back dans le moment présent ce qui est très fort ( voir la scène quand Keoma rentre chez lui ). Les ralentis opèrent une certaine distorsion du temps qui donne un aspect presque fantomatique à tous les personnages comme si ils n'étaient que des êtres qui errent pour recommencer une énième malédiction familiale. Sans oublier que le cheval de Keoma est blanc et que de nombreux plans montrent Keoma parcourir de longues plaines vides comme un voyage à travers le temps. Le cheval étant un animal psychopompe ( "celui qui guide les âmes des morts " ) celui de Keoma qui est de couleur blanche le guide à travers sa psyché , un retour au pays qui sera un retour aux sources douloureux et sanglant . C'est boueux , c'est sâle , c'est noir , c'est spaghetti ! Pour moi c'est un grand moment de cinéma à partager.
Kam O.